Qui étais-tu donc Alan Hovhaness ?


Comme l'a si vélocement trouvé Nicolas, le premier véritable article de ce blog est en effet consacré à Alan Hovhaness. Il est le fruit de quelques récentes nuits blanches particulièrement agréables.

J'ai découvert ce compositeur américain il y a tout juste un an alors que je faisais des recherches sur les préminimalistes. Contrairement à Moondog, j'ai d'abord été confronté à des bribes d'éléments biographiques avant même d'entendre la moindre note de sa musique. Aussi, imaginez ma stupéfaction quand j'ai pu lire sur sa page Wikipédia que « son intérêt pour l'art musical fut très large, allant du classicisme aux tonalités orientales » et un peu plus loin qu'il « toucha à tous les genres, de la musique de chambre à l'opéra. [Qu'il] resta toutefois toujours très attaché à un certain classicisme tonal même si son œuvre est fortement inspirée des musiques extra-européennes. Dans son style, il [était] le précurseur des minimalistes américains ». En lisant ça, j'ai dû me pincer pour m'assurer que je n'étais pas – par réflexe peut-être ? – sur la page de ce brigand de Moondog. Mais non.

Dans un même ordre d'idées, le musicologue Jean-Luc Caron écrivait à propos d'Alan Hovhaness que sa « musique inhabituelle et extrêmement communicative dénote la proximité d'une personnalité unique, réussissant à faire fusionner certains aspects archaïques de son art et d'autres issus de la proche modernité » !!! Puis il confie que « Lou Harrison, compositeur et grand ami d'Hovhaness, déclarera en été 2000, peu après sa mort “qu'il était l'un des plus grands mélodistes du XXe siècle”. [Et qu'on] le qualifia également une fois comme une sorte de Monsieur Rythme » (soit le surnom donné à Sam Ulano l'un des plus fidèles collaborateurs de Moondog aux États-Unis).

J'apprenais dans la foulée que, comme son homologue viking, Hovhaness avait traversé le siècle, un poil plus largement même (1911–2000). Rapidement, j'allais comme par hasard le voir associé aux noms de John Cage ou Martha Graham. Musicalement il semblait également cultiver un goût prononcé pour le contrepoint. Enfin, presque comme si ça ne suffisait pas, le voilà qui affectionnait lui aussi – en raison de son grand intérêt pour les musiques extra-occidentales – des métriques impaires rarement usitées en musique classique. Bref : j'ai eu un temps l'impression d'avoir découvert un second Moondog !

Avec tout ça il était donc grand temps pour moi de me plonger à dans la musique de ce mystérieux Alan Hovhaness. Puisqu'à cette époque je cherchais, pour les besoins d'un projet, des œuvres impliquant un instrument solo, quel qu'il soit, associé à un chœur, j'ai orienté mes recherches pour savoir si Hovhaness avait composé de telles pièces. C'est ainsi que je suis tombé sur son « From The End of the Earth, Op. 177 » pour orgue et chœur, une courte pièce que j'ai trouvée magnifique. En consultant dans la foulée le site internet dédié au compositeur, j'ai réalisé à quel point ce dernier avait été prolifique. Son œuvre compte en effet 434 opus (certains constitués de plusieurs pièces) dont 67 symphonies. Et encore, ces chiffres sont ce qu'il reste après plusieurs autodafés réalisés par le compositeur lui-même, le chiffre d'un millier de pièces a visiblement un jour été avancé. C'était presque trop à découvrir d'un coup en réalité je crois et j'ai tout simplement mis ça de coté, comme dans un coin de mon esprit.


Ce n'est donc que très récemment que je me suis véritablement plongé dans l'écoute de sa musique. Quelques mois seulement avant de la découvrir, il se trouve que j'avais eu accès à une collection de 600 disques de musique classique qu'un monsieur souhaitait vendre. J'avais parcouru l'ensemble et avais sélectionné, faute de pouvoir faire plus malgré un prix défiant toute concurrence, une douzaine de disques (du Bach, du Marin Marais, du Buxtehude mais aussi des disques de jazz assez fameux qui trainaient, comme égarés au milieu du lot, avec une mention spéciale pour un sublime pressage américain du Unit Structures de Cecil Taylor chez Blue Note). J'imagine que j'étais passé sur les disques d'Hovhaness sans y prêter la moindre attention.

Il y a quelques jours, soit un an plus tard, je me suis inquiété de savoir ce qu'il advenait de ce lot et découvrais qu'il était toujours disponible. J'ai replongé dans les dizaines de cartons de disques et suis tombé sur une série de cinq disques d'Alan Hovhaness. Ils avaient tous strictement la même pochette et j'ai décidé de n'en prendre qu'un seul, me disant que si un jour quelqu'un d'autre fouillait dans le lot il pourrait – sait on jamais – être heureux de trouver un disque si peu courant. Ce n'est qu'en rentrant chez moi et en ajoutant les disques sur mon compte discogs que j'ai réalisé qu'Alan Hovhaness avait fondé son propre label dans les années 60, la Poseidon Society, et qu'il avait ainsi édité dix-huit albums qui, bien que contenant des enregistrements de pièces différentes, possédaient tous un seul et même dessin en guise de pochette (très probablement les ruines d'un lieu sacré en Arménie). Un coup d'oeil plus attentif aux dos des pochettes m'aurait évité de devoir revenir quelques jours plus tard récupérer les quatre autres disques (ce que j'ai fais évidemment et ce qui impliquait de fouiller à nouveau dans une dizaine de cartons de disques (mais c'est là une activité qui me plaît bien je dois dire)).


C'est donc grâce à cette trouvaille que je me suis, plongé pour de bon cette fois-ci dans la musique d'Alan Hovhaness. De ce que je possède j'ai particulièrement apprécié l'épique « Symphony No. 24 'Majnun' Opus 273 » composée en juillet 1973 à Seattle pour ténor solo, choeur SATB, trompette solo, violon solo et orchestre à cordes. Le texte chanté est tiré de la saga de Salāmān et Absāl du poète perse Jami qui s'est inspiré de l'histoire d'amour entre Majnun et Layla (l'équivalent perse de Roméo et Juliette). La « Symphony No. 11 'All Men Are Brothers' Op. 186 » composée au début des années 60 regorge de métriques singulières comme un mélange de 13/4 et de 7/4 sur le premier mouvement ou de 11/4 et de 7/4 sur le troisième.

Fait notable, un des disques Poseidon ainsi récupéré contient la musique d'un compositeur autre qu'Hovhaness. Il s'agit des « Sonata I et VII In G Minor » du compositeur italien Lodovico Giustini di Pistoia – premier compositeur connu à avoir écrit spécifiquement pour le piano – ici interprétées par le légendaire pianiste Mieczyslaw Horszowski.

Tiens, en parlant de Poseidon, et puisqu'on est plus à une coïncidence près, saviez-vous que la structure qui a produit les deux disques de Moondog chez la Columbia – le culte Moondog de 1969 et le recueil de madrigaux de 1971 – était : Poseidon Productions soit une branche de la James William Guercio Enterprises Inc.”.

Tiens en parlant de Moondog et de la Columbia, la musique d'Alan Hovhaness est également présente sur des disques de la série Masterworks (au même titre que l'éponyme de 69 de Moondog). En 1971 une compilation rassemblant des œuvres de Jean Sibelius, Nikos Skalkottas, Kurt Weill et Mikhaïl Ivanovitch Glinka s'ouvre avec « And God Created Great Whales » d'Hovhaness, soit un poème symphonique pour orchestre et... baleines à bosses (sur bande magnétique).

Tous ces éléments combinés m'ont donné envie de me plonger encore davantage dans la vie de ce compositeur intriguant afin de vous livrer ce papier qui j'espère vous donnera, à son tour, envie d'en savoir plus sur Alan Hovhaness et sa musique. Pour écrire les lignes qui suivent je me suis particulièrement appuyé sur le très complet texte rédigé en 2010 par Jean-Luc Caron mais également sur les notes de pochettes des disques que j'ai en ma possession et plusieurs articles de la presse américaine publiés du vivant du compositeur. Je vous livre donc ici de quoi vous faire une idée de la trajectoire d'Alan Hovhaness.

Né le 8 mars 1911 à Somerville, Massachusetts, Alan H. Chakmakjian est le fils d'une Écossaise, Madeleine Scott et d'un Arménien né en Turquie, Haroutioun H. Chakmakjian. Il ne répondra que peu de temps à son véritable nom de famille, jugé trop compliqué à prononcer. Aussi, à la mort de sa mère, en 1930, il adopte définitivement celui d'Hovhaness. Dès l'âge de quatre ans il montre un intérêt particulier pour la musique, sa mère possédait un petit harmonium sur lequel il passait de longues heures à improviser précocement. Peu soutenu par ses parents dans un premier temps, son père finit tout de même par acheter un piano droit et lui payer des cours. Il commence très jeune à écrire de la musique, avec un système de notation propre et à l'âge de 13 ans il avait déjà composé deux opéras qui furent remarqués par le compositeur Roger Sessions (élève de Nadia Boulanger et lui-même professeur de Conlon Nancarrow). Il semble rapidement montrer un certain don pour le piano et l'improvisation et se révèle très bon lecteur et sera plus tard un excellent pédagogue.

En 1934 il réalise un voyage en Finlande afin de rencontrer le compositeur Jean Christian Sibelius dont il est un grand admirateur, au point qu'on le surnommera le « Sibelius Américain ». Les deux hommes resteront en contact et le compositeur finlandais sera le parrain de sa fille unique, prénommée en son honneur : Jean Christa Hovhaness. En 1936 Hovhaness croise la route du danseur Ude Shankar-Ravi, frère du sitariste et compositeur indien Ravi Shankar, ce qui attise son intérêt pour la musique indienne. En 1939 sa « Symphonie No.1,'Exile', Op. 17 » est jouée pour la première fois sous la direction de Leopold Stokowski. Il fondera par la suite un orchestre d'étudiants pour faire jouer sa musique pendant la guerre.

En 1942, Aaron Copland et Leonard Bernstein participent à l'écoute d'un enregistrement de cette première symphonie qu'ils ne goûtent absolument pas : pendant l'écoute le premier se met à parler fort et en espagnol à des compositeurs latino-américains présents. Une fois l'écoute achevée Leonard Bernstein dira quant à lui qu'il « ne [peux] pas tenir dans ce ghetto musical bon marché ». C'est d'ailleurs dans ces années-là que le compositeur commet un premier autodafé qui détruira plusieurs centaines de compositions. À cette époque il se met à fréquenter l'Église arménienne et les troubadours orientaux qui gravitent autour vont exercer une influence nouvelle sur lui. Il étudie notamment la musique du prêtre apostolique et chantre arménien Komitas et reçoit le soutien du Comité musical des amis de la musique arménienne. Il conserve cependant un attachement particulier pour la musique de Bach et Haendel. C'est justement la musique qu'il compose sous l'influence de ses racines arméniennes qui va lui valoir le soutien de Martha Graham, John Cage ou encore Henry Cowell. En 1944, il compose « Lousadzak » ou des parties Senza Misura (une technique souvent nommée Murmure spirituel, qu'utilisera régulièrement Hovhaness et qui consiste à ne donner aucune précision quant aux éléments de rythmes) ouvrent la voie à l'aléatoire en offrant aux interprètes des prises de liberté qui créent ainsi une impression merveilleuse de mystère rythmique d'où émerge lentement le piano solo. Nul doute que ce travail fascinera Cage à qui on attribue la paternité de l'utilisation de principes aléatoires en musique. À propos de cette technique compositionnelle, Jean-Luc Caron écrit que « certains aspects de sa musique, sa technique ad libitum, seront repris plus tard par l'avant-garde musicale d'Europe avec notamment Ligeti et Lutoslawski au cours des années 1960 ». Dans le même ordre d'idées, son attachement farouche à la tonalité et ce dès les années 40, le démarque de quasiment tous ses contemporains et anticipe sacrément le retour à la tonalité impulsé notamment par Terry Riley, Steve Reich et Philip Glass sous l'influence d'un certain Moondog. En 1947 sa musique est jouée au Carnegie Hall à New York et il se met à voyager un peu partout dans le pays.

Au début des années 50 il revient à New York pour se consacrer pleinement à la composition sans pour autant délaisser l'enseignement. Il effectue un voyage en Grèce au début de cette décennie. De retour aux États-Unis il compose activement et enregistre plusieurs albums pour les labels MGM et Mercury. En 1955 sa « Symphonie No. 2 'Mysterious Mountain' Op. 132 », commandée par Leopold Stokowski, rencontre un vif succès et lance sa carrière de symphoniste. En 1958 elle sera gravée par Orchestre symphonique de Chicago dirigé par Fritz Reiner. Un an plus tard il épouse (notons qu'au cours de sa vie il se mariera tout de même six fois) Elizabeth Whittington la fille du chef d'orchestre Dorsey Whittington, également pianiste et ancien élève de Mieczyslaw Horszowski (ce qui explique probablement la présence d'un enregistrement d'Horszowski pour le compte de la Poseidon Society). La décennie s'achève par un voyage en Inde, auquel succèderont dans les années suivantes des visites au Japon, en Corée du Sud et à Hawaï. Il va s'intéresser aux musiques traditionnelles de ces pays dont certaines caractéristiques vont se retrouver dans sa musique. En Inde il va collecter 300 râgas. Puisqu'à New York il avait eu accès à la musique de l'Inde du Nord il se concentra lors de ce voyage sur la musique de l'Inde du Sud afin de parfaire ses connaissances et d'assouvir sa curiosité. Au Japon s'intéressera en particulier au gagaku (musique de l'ancienne cour du Japon). En Corée il partira à la recherche de la musique chinoise ancienne oubliée dans son pays d'origine. Dès qu'il en a l'occasion il apprend aussi à jouer des instruments traditionnels des pays visités.

C'est à son retour aux États-Unis en 1963 qu'il fonde le label Poseidon Society avec Elizabeth Whittington. Les premiers disques furent pressés à 200 copies, puis 500, puis 1000 avant d'atteindre des séries de 2000, le tout réalisé de manière assez artisanale. La vente d'un disque finance la réalisation d'un autre disque et ainsi de suite. Leur divorce mettra un terme à ce travail d'édition. En 1965, dans le cadre d'une délégation organisée par le gouvernement américain il visiter la Russie, la Géorgie et l'Arménie encore sous strict contrôle soviétique. Il s'installe un temps à Lucerne en Suisse où il possède un appartement. De Lucerne il peut facilement se rendre à Londres pour enregistrer sa musique jouée par le Polyphonia Orchestra Of London qu'il dirige lui-même, les orchestres européens étant considérablement moins chers que leurs équivalents américains. Il révèle d'ailleurs à l'occasion de ces enregistrements de grandes qualités en tant que chef d'orchestre.

En 1971, il s'installe à Seattle et ralentit progressivement le rythme de ses voyages notamment à cause de sa santé déclinante. Après un voyage à Venise tout de même effectué au début des années 70, il cesse brièvement de composer avant de se remette plus qu'activement à l'œuvre comme l'attestent les 37 symphonies composées entre 1973 et 1992. Sur un programme de salle on peut lire qu'il « écrit chaque nuit, de plus en plus inspiré comme la nuit avance. Lorsque l'aube point il est terriblement créatif ; composant d'une traite, il laisse les corrections et les révisions pour plus tard. Très souvent la partition entière, complète avec orchestration, vient en une seule fois. Sa production musicale totale est impressionnante, et même davantage encore si l'on pense qu'il a détruit des périodes entières de travail ». Le milieu des années 90 marquent le ralentissement inévitable de cette frénétique période de création en raison d'un cancer de l'estomac qui aura finalement raison de lui. Il décède à Seattle le 21 juin 2000 à l'âge de 89 ans.

Source principale :
CARON Jean-Luc, La musique orchestrale de Alan Hovhaness (1911-2000), Dispensateur de générosité (ResMusica.com, 2010)


Je dédie cet article à mes amis François Mardirossian et Serge Thomassian grands défenseurs de la musique d'Hovhaness par chez nous. En rédigeant cet article j'ai personnellement appris tout un tas de choses passionnantes sur la musique de manière générale et j'espère qu'il vous aura donné l'envie de vous plonger un peu, beaucoup, passionnément dans la musique d'Hovhaness en particulier. Je la trouve aussi belle qu'elle est accessible et je sais qu'elle ne cessera de m'accompagner désormais.


Commentaires

  1. Cher Amaury,

    Merci pour ce bel article, bien écrit, documenté et autant objectif que subjectif - ce qui le rend intéressant. Et merci pour la dédicace ! Touché je suis.

    Personnellement, je côtoie la musique d'Hovhaness depuis mon plus jeune âge grâce à mon père qui possède dans sa discothèque plusieurs disques (Naxos) de ses Symphonies.

    Ce n'est qu'une fois que le piano a pris toute la place dans ma vie que j'y suis retourné. Musique - comme Moondog - d'une fausse simplicité technique et musicale. Bien jouée cette musique est merveilleuse, mal jouée elle peut paraître ennuyeuse...

    Je me souviens en Belgique pour mon dernier diplôme en tant que pianiste l'on devait jouer un Concerto pour piano accompagné d'une oeuvre dite "contemporaine". J'ai joué le Concerto "Égyptien" de Saint-Saëns et les Two Ghazals op. 36 (1933-1936) d'Hovhaness et je me suis fait démolir pour avoir choisi ce compositeur trop agréable à écouter et pas assez complexe à leurs yeux. Ce genre d'attitude réactionnaire - paradoxalement- avait été la même face à Moondog, dont tu as essuyé les plâtres.

    Seule chance d'Hovhaness par rapport à Moondog c'est que son oeuvre est très majoritairement éditée et publiée dans de grandes maisons (Peters) et que sa veuve Hinako F. Hovhaness propose grâce à son site - bien complet - la totalité de ses oeuvres à la demande. Il n'y a pas de chasse gardée autour d'Hovhaness et ses interprètes sont prompts à le propager car eux l'aiment vraiment !
    J'ai donc plus d'une trentaine d'oeuvres pour piano seul d'Hovhaness dont certains manuscrits photocopiés. L'écriture d'Hovhaness étant particulièrement claire et belle elle ne nécessite pas forcément de retranscription à travers des logiciels.

    J'ai découvert certaines pièces vraiment intenses musicalement avec des sonorités incroyables notamment la Pastoral n° 1 - op. 111 n° 2 qui nécessite une baguette de percussionniste pour aller taper dans les cordes, les gratter etc. et ça donne une ampleur de son inouïe...bien avant Cage et certains autres.

    Bien fascinant de voir cet homme autant joué dans sa jeunesse par un Rachmaninov qui jouait en bis son Mystic Flute - si ça n'est pas une légende - et enregistré par Keith Jarret dans Lousadzak :

    "I understand what Hovhaness is doing. 'Lousadzak' certainly isn't a virtuosos piano piece. It's so simple that it's almost impossible to get anything into it. But when you do, it's like someone telling you a very simple truth that you thought of as a cliché all your life. [But] when you hear someone say it as though they had really experienced it, you know right away that it's a cliché because people just say it wrong."

    Bref. Cet article donne tellement envie que tu en fasses un volume chez Le Mot et le Reste. À coup sûr, tu es capable de redonner une impulsion en France à ce compositeur comme tu l'as fait pour Moondog.

    Ma discographie vinyle pour ma part sur Hovhaness contient pour le moment :

    - Alan Hovhaness - William Masselos, Izler Solomon ‎– Khaldis: Concerto For Piano, Four Trumpets & Percussion
    - Alan Hovhaness ‎– Shālimār (Piano Solos) (Très bon pianiste !)
    - Alan Hovhaness, Komitas Vartabed* ‎– Fantasy For Piano; Six Dances For Piano


    J'ai hâte de faire tes trouvailles...



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